• j'ai décidé que ...

    enfin, je n'ai pas vraiment décidé, j'ai eu le sentiment comme ça sur
    un bord de trottoir, de vivre à côté de ma vie. Je me demandais pourquoi
    je restais attachée à des choses, à des gens qui n'avaient plus

    d'importance. Mes mots, mes gestes ne m'appartenaient


    plus et je suivais ma vie comme un chien


    obéit à son maître. Je la tenais, cette


    vie, bien serrée de peur


    que s'en échappe ce


    que je croyais


    être l'es-


    sen-


    ti-


    el.

    -

    -

    -









    Mes bras se sont ouverts et c'est le superflu que j'ai vu s'envoler.

    maintenant je me sens vide et légère.


    Elisabeth Carpentier








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  • La VIE , La MER

     la vie coule lentement d'amont en aval

    en contournant les obstacles elle suit son cours

    aveuglement mais fièrement elle déscend le val

    et va gentiment même si tout s'agite autour

     

    et si un obstacle parfois la met en colère

    elle passe par dessus et va rejoindre la mer

    sans pauser de questions ,sans regarder derrière

    elle s'enfuit lentement vers des brumes amères

     

    il arrive que parfois elle veuille se retourner

    pour regarder par où elle est déjà passée

    mais elle sait que devant le futur vient en quète

    et que même si elle est loin, la mort déjà la guette

     

    c'est pour cela que la vie jamais ne s'arrête

    sauf si par malheur l'embouchure est arrivée

    mais elle se console car elle sait que pour tout être

    un jour la mer est là et il faut s'y jetter...

     

    La vie est un fleuve qui mène dignement à la mort..


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  • Ouvrez les yeux !

    Il n'y a rien à entendre et rien à toucher
    Il n'y a rien à sentir et rien à goûter
    Il n'y a rien à dire et rien à éprouver
    Il n'y a qu'à ouvrir les yeux et regarder

    Toutes les couleurs s'entremêlent à l'horizon
    Tout le ciel, le terre et l'eau chantent à l'unisson
    C'est tout un refrain que seul entends la vision
    Ouvrez les yeux et vous comprendrez la chanson

    L'eau est bien froide mais il ne faut pas avoir peur
    Le ciel est chargé de nuages pleins de rancœurs
    L'herbe pousse de la terre avec toute une ardeur
    Mais seuls nos yeux montrent que tout ce fait en douceur

    Le regard comme on le dit, parle de lui même
    Si on ouvre les yeux on comprend toutes les peines
    Autant celles de l'amour que celles de la haine
    En bref, réveillez-vous et regardez la plaine !




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  • Ma muse m'a quitté


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Ma belle muse m'a quitté
    Je n'ai plus d'inspiration
    J'aurais écris un poème
    Si je n'avais perdu mon don !
    <o:p> </o:p>Pourquoi m'as-tu laissé tomber ?
    Ne m'inflige cet abandon
    Oh ma muse que je t'aime !
    Reviens habiter ma maison !
    <o:p> </o:p>Ma belle muse m'a quitté,
    Le plagiat vaut la prison
    Mais m'infliger un tel sort,
    C'est déplorer ma pendaison !
    <o:p> </o:p>Comment alors te retrouver ?
    T'accueillir en mon giron ?
    Ce serrait un tel essor,
    Que de me rendre la raison !
    <o:p> </o:p>Oh ma muse, que je t'aime,
    Reviens donc à la maison !
    <o:p> </o:p>

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